L’HISTOIRE DU WING CHUN

REPÈRES HISTORIQUES

Nous sommes en Chine pendant la dynastie Ching (1644-1911) où une grande partie de la population est tyrannisée par une minorité d’envahisseurs mandchous.

Ceux-ci défendirent l’utilisation des armes à tous les civils et prirent le contrôle de toute la Chine. Beaucoup d’injustices furent commises sous leur règne, comme par exemple l’obligation pour les jeunes filles de se bander les pieds afin de stopper leur croissance et forcer ainsi leur dépendance vis-à-vis des parents ou du mari.

​Seuls les Mandchous pouvaient accéder aux places supérieures dans la hiérarchies sociale. De lourds impôts furent décrétés.

​Le Kung-Fu, arme de la révolte, fut interdit…

WING CHUN :
LE DERNIER CHEF D’ŒUVRE CONÇU À SHAOLIN

D’un autre coté, les Mandchous adoptèrent la culture de la grande masse chinoise. Ils respectèrent le temple Shaolin, symbole de la religion bouddhiste.

Secrètement, le sanctuaire fut transformé en camp d’entrainement pour les révolutionnaires. Le kung-fu n’était pas mort !

​Mieux encore, alors qu’il fallait, dans le traditionnel système shaolin, un minimum de quinze années de pratique pour espérer devenir maître, cinq grands sifu décidèrent de développer une nouvelle forme qui nécessiterait un temps d’entrainement plus court et qui serait plus efficace que tous les systèmes précédents.

​Le Wing Chun (espoir pour le futur) était né.

​Malheureusement, avant même que la nouvelle forme de kung-fu se développe, le temple Shaolin fut envahi et brûlé par les Mandchous qui avaient eu vent de la conspiration.

Du groupe des cinq, seule une nonne, Ng Muin survécut à la catastrophe.

Plus tard, elle passa son précieux savoir à une jeune orpheline en qui elle plaça sa confiance et qu’elle appela Yim Wing Chun.